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En route pour les Philippines !

14 mars 2020

Manille en quarantaine.... nous essayons de rentrer

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6 mars. Le temps est couvert, ça tombe bien, nous allons faire le tour de l’île à pieds. Deux kilomètres de long, cinq cents de large le long de sentiers bordant les plantations de cannes à sucre, les potagers, de la forêt vierge et de temps à autre un hameau avec ses habitants affairés à la lessive ou à la préparation du déjeuner, ses chiens qui se courent après, les coqs de combat une patte attachée à leur perchoir se jaugent de la crête en attendant le vrai combat dans un stade et les enfants rentrent de l’école en groupes colorés. Les hameaux ne se ressemblent pas, certains sont propres et gais, certainement des habitants anciens de l’île, d’autres des bidonvilles, ce sont les habitants d’autres îles totalement ravagées par le typhon Yolanda en 2013, qui ont été accueillis ici et qui ne retourneront plus dans leurs maisons qui n’existent plus. 

Bâti sur les rochers qui surplombent les flots, le petit cimetière blanc, ouvert sur l’océan comme dans l’attente de ses marins et pêcheurs disparus en mer, a aussi gravement subi les outrages du typhon, mais même  tout bancal, il continue a accueillir ses nouveaux locataires.

Entre temps, le soleil est revenu et après 4 heures de marche, nous rentrons cuits comme des homards !!

7 mars, alleluia, il pleut, repos. Lecture et parties de cartes sous la paillotte du bar de la plage.

10 mars, départ pour la pointe sud de Cebu, à Oslob.

11 mars. Lever très tôt, pas le temps de petit déjeuner, direction la plage. Tuba, palmes et embarquement sur une petite barque avec des dizaines d’autres participants...à quelques dizaines de mètres du rivage nous avons rendez-vous avec les requins baleines...les consignes disent de ne pas les approcher à moins de cinq mètres, sauf que ce sont eux qui viennent au contact et franchement on a beau savoir qu’ils sont inoffensifs ces bébés de dix mètres de long et huit ou dix tonnes, mais lorsqu’ils ouvrent une gueule de un mètre de large à dix centimètres de votre visage, il ne faudrait pas qu’ils vous confondent avec une crevette.

Nous prenons un bateau pour Dumaguete, sur l’île de Negros. Ville tranquille au regard de l’agitation habituelle des villes philippines, avec une belle promenade sur le bord de mer et le beau spectacle des côtes de Cebu et de l’île mystérieuse de Siquijor où pratiquent des guérisseurs.

12 mars. Nous partons en randonnée vers les Twin Lakes, deux lacs volcaniques dans les environs de Dumaguete. Nous grimpons les quinze kilomètres de route sous un soleil typiquement brûlant et chaque arbre sous lequel nous passons est une bénédiction; les philippins qui nous regardent passer avec un sourire amusé nous prennent pour des zinzins, ont-ils tort?

Certains nous proposent charitablement de nous emmener à dos de moto (charitablement mais contre rétribution s’entend). Nous redescendrons une partie à pied, puis nous accepterons la proposition d’un papa qui amène sa petite fille à une fête sur sa moto, quatre sur une moto c’est courant ici. 

Le volcan Kanlaon, pas loin d’ici s’est réveillé. Décidément ! 

Demain nous partirons pour l’île d’Iloicos.

13 mars. 6 heures du mat’. Les nouvelles sont alarmantes, le gouvernement philippin vient de décider le lock down de Manille, plus aucun trafic pour entrer ou sortir de la métropole à partir de dimanche, pendant un mois au moins. Et nous apprenons aussi que toutes les liaisons aériennes et martimes de l’archipel sont suspendues. Que faire ? Nous risquons de nous retrouver bloqués pour longtemps. Faut vite se décider ; à huit heures nous sommes à l’aéroport de Dumaguete et nous prenons un vol pour Manille, mais ici nous apprenons que les vols pour la maison sont tous pleins. Finalement nous en trouvons un pour demain samedi. Nous portons un cierge à saint Roch....

Gros sur le coeur, ici il fait 30°....

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6 mars 2020

D’îles en îles...

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« 23 février. El Nido. Niché au fond de la sublime baie de Bacuit, entourée d’îles et d’îlots karstiques, tombant à pic dans une mer bleue outremer et turquoise, c’est la carte postale. Enfin vu depuis quelques encablures, parce que lorsqu’on aborde le « Nid » c’est plutôt l’anarchie des constructions de bars, restos et hôtels de plus en plus grands. Dommage, mais quand même les plages aux alentours immédiats ou un peu plus éloignés sont vraiment magnifiques, notamment la plage de Nacpan encore préservée, est fabuleuse. 

24 février. Loué un bangka (bateau à balancier) pour la journée et un tour d’îles en îles et de plages paradisiaques en plages... paradisiaques, avec déjeuner de poissons grillés servis « on the beach » par les matelots... pataugé parmi les coraux roses, les étoiles de mer bleues, les poissons  lune et les poissons clowns et tous les autres tellement colorés qu’on se croirait à la télé. Vous disiez paradisiaque ?

25-28 février. Testé les plages alentour. Très fatigant même à l’ombre des cocotiers. En fin de journée attendre le coucher de soleil en sirotant un punch rhum-ananas-mangue.

29 février. Retour vers Puerto Princesa.

1er mars, déjà. Avion vers l’île de Cebu. Cebu city est la deuxième plus grande ville des Philippines, bien animée mais moins chaotique que Manille. Nous avons passé deux jours à se promener et prendre des jeepneys bourrés. Les jeepneys c’est un genre de minibus très bas de plafond où il faut se plier en deux pour y monter ; bien rigolo et étonnant. Les gens montent même quand c’est plein, vingt personnes là où douze seraient serrées et on trouve toujours de la place en se serrant encore plus, puis on fait circuler l’argent du prix de la place de mains en mains jusqu’au chauffeur en annonçant où on va et la monnaie revient suivant le même procédé, le tout en confiance et bon enfant, comme le reste avec les philippins qui semblent rire de tout.

2 mars.  Cette nuit nous avons été réveillés par un petit tremblement de terre magnitude 5,7 ; rien d’inhabituel ici, entre séismes, éruptions volcaniques ou typhons, si on devait en parler chaque fois, les jours de l’année n’y suffiraient pas.

3-5 mars. Bus pour la pointe nord de l’île de Cebu puis bangka pour l’îlot de Malapasqua (2 km2). Pas de commentaires, regardez les photos... Ici pas de voitures, pas de bruit. Trouvé un bungalow sur les rochers au bord de la plage de sable blanc et de l’eau turquoise. Toit de chaume de palmes et parquet verni, frangipaniers tout autour, vue à 180° sur la mer et les îles, sans aucun vis à vis, à part les ailerons des requins renards, n’en jetez plus, nous allons poser nos sacs quelques jours ici. Il faut dire que c’est la semaine de notre voyage de noces, le 38ème et le personnel de l’hôtel nous a fait une surprise : dessiné sur notre lit un  « I ❤️ U » tout en fleurs de frangipanier... Il y a de ces moments dans la vie !

 

25 février 2020

Le volcan Pinatubo

92ACE496-4888-46E4-BEDE-1CBBDF710FDE18 et 19 février. Route vers le Mont Pinatubo. Arrivés à Santa Giuliana (ne cherchez pas sur la carte, la bourgade est inconnue ; disons qu’elle se trouve à égale distance entre le Mont Arayat et le Mont Pinatubo). Après-midi petite mise en jambes dans les collines alentour.

20 février. Lever tôt, petit déj. et en voiture pour le trek. Auparavant passage par le poste de contrôle sanitaire, prise de température, de pression artérielle, etc, bons pour le service ! Une heure de jeep hors du monde, dans le lit d’une rivière en ce moment réduite à un mètre de large qui gonfle à plusieurs centaines de mètres à la saison des pluies.

Puis sept kilomètres parmi les éboulis, traversées à guet sur les rochers de la rivière qui commence à prendre des couleurs jaune orangé vifs en raison de la teneur en soufre.

Arrivés au sommet, spectacle grandiose de l’immense cratère de 2,5 kilomètres de diamètre rempli d’un joli lac bleu. Tout a l’air si paisible et pourtant...;en 1991 ce grand dormeur de Pinatubo a littéralement explosé projetant sa calotte de trois cents mètres d’épaisseur soit 10km3 de roches à quarante kilomètres d’altitude ! Cette éruption provoqua la chute de 0,5° de la température sur toute la surface de la planète et le trou dans la couche d’ozone dans l’antarctique.

Pour ne pas être en reste un typhon s’abatit sur la région en même temps, provoquant des coulées de boues volcaniques et faisant près de mille victimes, surtout parmi les populations aborigènes de chasseurs-cueilleurs, les Aetas. Il en reste quelques-uns autour du volcan qui vivent de peu (très peu) de culture et dont la principale source de proteines sont les serpents et les grenouilles.

21 février. Aéroport de Clark. Avion pour Puerto Princessa sur l’île de Palawan. Nous trouvons une chambre dans une guest house charmante bâtie toute de bambou et de bois.

Balade dans Puerto Princessa. Nous entrons dans une « académie» de billard, plutôt un tripot de bon aloi où l’on mise sur les joueurs avant la partie et on se partage les mises. Notre présence les fait un peu rire mais bon accueil. Resto poissons, gambas, calamars, sur le front de baie. 

22 février. Bus pour Sabang. Il y a trop de vent, les bangkas (bateaux) pour aller à l’entrée de la rivière souterraine ne doivent pas sortir, par sécurité, nous verrons demain matin. La plage est juste magnifique.

23 février. La mer n’est pas bonne. Changement de feuille de route, nous partons pour El Nido sans voir la rivière souterraine de Sabang (9 km, la plus longue du monde).

17 février 2020

Direction les villages Ifugaos dans la Cordillière

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14 février. Bonne fête de St Valentin. Nous quittons la plage de Saud. Nous avons bien profité de la mer, des coups de soleil et des poissons et fruits de mer assaisonnés de San Miguel (light ou pilsen). Nous avons vu du matin au soir les pêcheurs, partir et revenir de la pêche sur leurs frêles embarcations; soit des barques à la coque très effilée équilibrée par deux flotteurs en bambous, des catamarans embarquant trois ou quatre pêcheurs, soit des radeaux de bambous sur lesquels le pêcheur seul, allongé, met un pied dans l’eau à gauche en guise de pagaie et la tête à droite, dans l’eau pour voir les poissons et les capturer avec une épuisette... épuisant. Et puis il y a ceux qui partent à la nage depuis le rivage et plongent à plusieurs mètres de profondeur pour remonter les moules sauvages. 

Un tricycle nous a laissés au bord de la grande route pour attendre un hypothétique bus vers Vigan, La Union puis Banaue; en combien de bus et combien de temps on vous le dira lorsque nous serons arrivés...

Nous sommes arrivés, pas à Banaue mais à Baguio, les renseignements glanés sur le site Rome2rio et le Lonely Planet sont bidons. Baguio grande ville de villégiature perchée sur les collines à la manière de Bogota ou de La Paz, est surtout un amoncellement de restos et d’hôtels, pas très romantique pour ce 14 février. Resto japonais et dodo.

15 février. Pas de bus pour Banaue !! Donc bus pour Sagada ; six heures de lacets entre 1500 et 2300 mètres sur une route entourée de forêt vierge tropicale. Assis à l’arrière au fond du bus, route éprouvante. Arrivés à Sagada, nous apprenons que les sites archéologiques de la zone sont fermés aux touristes pour cause de coronavirus... qui n’a aucun rapport avec le virus de la Corona. Ça commence bien et ça continue mal, Christine se fait heurter par un gros 4x4 dont le chauffeur semblait être sous l’emprise de la moma (voir Wiki) plus de peur que de mal, mais le véhicule a roulé sur le sac de voyage qui est cassé; passage à la case police pour un arrangement à l’amiable. Le pire c’est qu’on ne peut pas se mettre en colère (ce que j’ai fait et c’est pas beau) parce qu’ils sont tous trop gentils. 

16 février. Jeepney pour Banaue. Meilleur accueil. Bon hôtel. L’après midi trek tout seuls parmi les rizières pour découvrir les villages Ifuagaos. C’est très beau mais ils sont très fous de faire des sentiers de centaines de marches toutes bien inégales entre trente et cinquante centimètres de haut. Cassés. 

17 février. On remet ça avec un guide et pour la journée. Les rizières en terrasses de Banaue et celles magnifiques de Batad, le repiquage se fait en ce moment pour une récolte en août et septembre (une seule récolte par an). Aujourd’hui c’est près de mille deux cent marches à descendre puis à remonter entrecoupés de parcours d’équilibristes sur les « chemins » de vingt centimètres de large qui bordent les rizières. Re-cassés.

Demain départ pour le volcan Pinatubo, mais comment ?

8 février 2020

On vous envoie une carte postale !

4 février. Le temps de passer au service de l’Immigration pour faire prolonger notre visa et nous quittons Manille en bus pour Santa Cruz dans les Zambalès.

5 février. L’endroit ne nous plaît pas beaucoup alors le lendemain trois bus supplémentaires pour rejoindre Vigan dans la région d’Ilocos sud. Une des rares villes anciennes qui n’ait pas été rasée par les japonais durant la dernière guerre. La vieille ville de Vigan avec ses belles grandes demeures décrépies fait penser (en tout petit) aux rues de La Havane. Nous goûtons aux spécialités culinaires ilocos, cochon frit pour Silvio, algues assaisonnées au tamarin pour Christine. Le soir ballet de jet d’eau colorés en sons et lumières, très sympa !

Le 7 février. Trois bus et un tricycle plus loin (8h de trajet non stop) et nous voilà sur le lagon de Saud près de Pagudpud dans les Ilocos nord à l’extrémité septentrionale des Philippines. Enfin voici l’image des Philippines que nous cherchions : lagon aux multiples bleus et verts turquoises, cocotiers ombrageant la plage de sable blanc et soleil de plomb fondu ! Allez, c’est parti pour quelques jours de rien à faire, jus de mangue et poissons, gambas et calamars grillés.

Biz à tous ! 😎

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2 février 2020

Manille et ses trottoirs, parlons-en !

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En plein de coeur de Manille des bidonvilles, des gargottes où même nous, n’irions pas casser la croûte, une population grouillante, marchands à la sauvette, un bruit d’enfer et, à peine quelques pas plus loin, juste au détour d’une rue, des quartiers résidentiels quadrillés d’avenues bordées de végétation luxuriante parfaitement entretenue, une circulation silencieuse, des malls aux innombrables boutiques de luxe et demi luxe, plein de restaurants chics et pas (trop) chers où l’on déguste toutes les cuisines du monde, mais surtout du japonais et du chinois.

Un point commun aux Philippins et Philippines que nous avons croisés, le sourire et la gentillesse !!

Nous quitterons Manille, ville de contraste, mardi matin pour Santa Cruz, au bord de la mer de la Chine dans la région des Zambalès, au nord ouest de l’ile de Luzon.

 

 

29 janvier 2020

Hello les amis ! Nous partons demain jeudi

Hello les amis ! Nous partons demain jeudi décollage à 14h30 pour Manille ! Est-ce que cette photo vous énerve ? Désolés pour la qualité on vous promet de faire mieux... A bientôt sur ce blog. Bisous

Unknown

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En route pour les Philippines !
  • Après une année de dur labeur nous reprenons la route pour nous reposer enfin !! Nous avons choisi les Philippines pour pouvoir profiter des belles plages de sable blanc, les plongées sous marines, les rizières en terrasses, les volcans, les balades...
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